La coopérative a organisé, vendredi 29 septembre 2017 sur l’exploitation de William Blanchet à Estancarbon (31), une journée Val’ternative dédiée à l’agriculture de précision et ainsi à la démarche « be Api » qui implique aujourd’hui plus d’une vingtaine d’agriculteurs de Val de Gascogne.
Sur 30 coopératives adhérentes à la société be Api portée par Invivo au niveau national, Val de Gascogne est l’une des 3 coopératives pionnières qui a souhaité adhérer à ce projet novateur visant à développer un service d’agriculture de précision pour les agriculteurs.
En effet, « be Api vient renforcer le positionnement de la coopérative dans le domaine de l’agriculture connectée », nous précise Geoffrey Goulin. « En tant que responsable de ce service dédié à l’agriculture connectée, j’ai d’abord participé au développement des premiers outils d’aide à la décision comme Cérélia (imagerie/cartographie par satellite). Mais cette démarche-là vient conforter notre expertise dans le domaine de l’agriculture de précision, dans les choix que l’agriculteur peut faire sur ses parcelles, le tout pour une utilisation optimisée de ses intrants et un gain économique au final pour lui. Ma mission est donc de déployer l’outil par une approche marketing et de communication et mettre en lien le technicien, l’agriculteur et les membres du réseau be Api pour des expertises particulières ou la mise à disposition d’outils capables d’évaluer par exemple la conductivité des sols. »
Bruno Estanguet, technicien pour la coopérative Val de Gascogne, maîtrise cette démarche be Api et la met en place chez les agriculteurs de notre territoire. C’est ainsi, qu’il suit depuis plus d’un an les parcelles be Api de William Blanchet, dont une partie a été mise en expérimentation afin de montrer les principes et les résultats de cette solution à l’occasion de la journée Val’ternative.
En direct de la journée Val'ternative : @beApi_Coop agriculture de précision à Estancarbon (31) pic.twitter.com/NRct1eCQz5
— Val de Gascogne (@ValdeGascogne) 29 septembre 2017
« J’ai accompagné la mise en place avec l’agriculteur de cette démarche autant sur le coté fertilité que sur le potentiel du sol. L’enjeu premier est de mesurer la teneur minérale du sol, d’en déterminer sa composition pour ensuite adapter les doses d’intrants au plus juste. Toute cette approche doit conduire à une meilleure productivité des parcelles et à une optimisation de l’emploi d’intrants. » Un ensemble de mesures, qui rentrent parfaitement dans les orientations du plan Ecophyto, développées par ailleurs par la coopérative avec le groupe DEPHY. « Concrètement nous avons réalisé une analyse de sol sur chaque hectare, puis nous avons creusé des fosses pédologiques (une pour 7 à 9 hectares) pour qualifier les sols et déterminer leur potentiel de production. Ces fosses sont positionnées à des endroits précis suite aux résultats obtenus avec la méthode de conductivité des sols, croisée également avec la connaissance qu’a l’agriculteur de ses sols, de ses parcelles. Toutes ces démarches ne peuvent fonctionner qu’avec ce binôme qui associe technicité avancée et l’expérience terrain de l’agriculteur. »
— Val de Gascogne (@ValdeGascogne) 29 septembre 2017
Trois ateliers ont été proposés à la centaine de participants présents vendredi dernier (adhérents, techniciens et concessionnaires de matériel agricole). Un atelier sur les diagnostics be Api, un sur la modulation des densités de semis, et enfin, un autre sur le désherbage durable (mixte entre un herbicide et un désherbage mécanique).
Philippe Suaud, Directeur Approvisionnement à Val de Gascogne, explique que « la stratégie de la coopérative est de mettre l’accent sur la différenciation. Dans la récente réorganisation de Val de Gascogne cette activité agriculture connectée est désormais intégrée au service approvisionnement. Cela devenait nécessaire au même titre que l’expérimentation, car il faut pouvoir être réactif et adapter rapidement nos offres aux besoins du marché et de nos adhérents. Cette interdépendance permet une meilleure circulation de l’information et une meilleure réactivité dans la prise de décisions. »
« Je me suis inscrit dans cette démarche be Api il y a un an. Au départ, j’étais déjà équipé d’outils de précision, puis j’ai fait partie d’un groupe d’agriculture de précision constitué par la coopérative : PIXAE.
« Le sol est notre premier outil de travail »
Les interventions et rencontres extérieures organisées lors des échanges dans ce groupe ont confirmé ma volonté de m’orienter vers be Api. Je ne regrette pas cet investissement et attend avec impatience la récolte de maïs afin d’en voir les premiers effets positifs. N’oublions pas non plus que le sol est notre premier outil de travail et qu’il faut donc bien le connaitre et en prendre soin. »
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— Val de Gascogne (@ValdeGascogne) 2 octobre 2017