C’est le thème qui a été choisi cette année lors de la 3ème édition de la journée technique de la Cave de Condom organisée lundi 26 mars 2018 au Château de Cassaigne (32).
C’est Alexandre DAVY de l’Institut Français de la Vigne et du Vin de Bordeaux, expert en la matière, qui est intervenu.
Au cours de la matinée, un échange s’est installé entre la quarantaine de viticulteurs présents et l’intervenant. Il s’agissait de mieux comprendre les réglages nécessaires sur le pulvérisateur pour bénéficier d’une pulvérisation qui protège la vigne contre les maladies tout en limitant la perte des produits sanitaires dans l’environnement (air et sol).
Alexandre DAVY de l’Institut Français de la Vigne et du Vin de Bordeaux (@vignevinfrance) intervenait ce matin, auprès des viticulteurs de la Cave des producteurs de Condom, pour évoquer l’optimisation de la pulvérisation des produits phytosanitaires en viticulture. pic.twitter.com/cM88D7NMVz
— Val de Gascogne (@ValdeGascogne) 26 mars 2018
Sur les pulvérisateurs à jets portés (type aéroconvecteurs, bi et tri turbines) des buses à injection d’air sont fortement recommandées. Elles permettent de faire des gouttes plus grosses qui vont sur les feuilles de vigne et non dans l’air. Ces appareils sont souvent choisis par rapport à leur débit de chantier (passage tous les 3 rangs) mais il est préférable, en pleine végétation, de passer tous les deux rangs.
Les pulvérisateurs à jets portés à panneaux récupérateurs dits « confinés » sont fortement recommandés. Les résultats de mesure montrent qu’un pulvérisateur pneumatique laisse 24% du produit sanitaire dans l’air et 33% sur le sol, un pulvérisateur confiné ne laisse plus que 8% de produit dans l’air, 1% sur le sol et en récupère 30%.
Face à ces préoccupations agro-environnementales, l’union européenne, par la mesure 4.1.3 du PDR Midi-Pyrénées 2014-2020, aide à l’achat de pulvérisateurs viticoles « confinés », de pulvérisateurs viticoles à jets portés équipés de rampes face par face et de pulvérisateurs viticoles pneumatiques équipés de rampes face par face. La Chambre d’Agriculture du Gers peut vous donner tous les renseignements nécessaires.