Michel Abadie, installé depuis 1982, a fait en 2010 le choix de convertir son exploitation céréalière en bio. Sur 79 Ha, il valorise des cultures telles que le soja, la lentille, le lin, le blé tendre, la luzerne ainsi que des prairies temporaires. Quant au choix de ses pratiques respectant le cahier des charges Bio, Michel précise qu’« en 2008-2009 il y a eu des éléments d’ordre économique qui ont déclenché cette prise de conscience. En effet, après avoir essuyé une baisse des rendements et des prix, il a fallu que je trouve des solutions alternatives, afin de maintenir mon activité ».
« L’agriculture biologique s’est présentée comme une évidence. »
Ainsi, il se tourna d’abord vers la Chambre d’Agriculture du Gers. En parallèle, avec la naissance de Val de Gascogne un poste de technicien orienté bio et machinisme fut créé de façon à accompagner ces agriculteurs. Depuis notre coopérative ne cesse d’entreprendre sur la filière biologique en renforçant son attractivité par le développement de partenariats, notamment avec la coopérative Qualisol pour ce qui concerne le stockage des céréales bio. « Il y a eu de nombreux échanges entre agriculteurs notamment sur le travail du sol. Il fallait acquérir une autre façon de travailler et de concevoir la production. Ce partage d’expérience était rassurant ». Valoriser avant tout l’agronomie, voilà tout le sens de cette démarche. « Nous ne sommes que des cultivateurs de la terre avec un patrimoine à transmettre ». D’où la nécessité d’apporter des solutions alternatives : apports de fumier, rotations plus longues, travaux plus tardifs de la terre, décalage des dates de semis, matériels adaptés… .
Il se réjouie des efforts de la coopérative sur cette thématique et souhaite que Val de Gascogne se penche également sur la question des débouchés de ce type de productions.
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