L’abeille… petite, fragile et pourtant si essentielle. Il ne fait plus de doute aujourd’hui que sa qualité de pollinisateur est prépondérante dans le développement des plantes et donc des cultures.
La pollinisation est une action indispensable qui préserve la biodiversité et en assure l’essor. La négliger serait ainsi une erreur.
Pour en démontrer sa nécessité et lui donner un sens pour les agriculteurs de notre territoire un groupe de travail a été mis en place.
C’est ainsi que le mardi 03 juin 2014, une dizaine de personnes travaillant à la coopérative (technicien conventionnel, technicien agriculture biologique, membres du service agro-environnement…) se sont données rendez-vous sur l’exploitation agricole de Vincent Blagny, adhérent et administrateur à la coopérative agricole Val de Gascogne.
Des binômes ont été constitués afin de déterminer, dans un rayon de deux kilomètres autour de l’exploitation, les ressources dont peuvent bénéficier les abeilles. Une caractérisation de l’ensemble des ressources qui seront prochainement analysées à l’aide d’un logiciel proposé par InVivo, Union nationale des coopératives françaises.
Une étude qui permettra dans un second temps d’indiquer les ressources de pollen et de nectar disponibles chaque mois en kilogrammes/hectares pour les pollinisateurs. Des courbes seront générées pour faire apparaître les quantités produites par mois et par variétés. Ces informations seront croisées avec les besoins du ruché, puisque l’un des objectifs sera de conduire un plan d’action venant combler les creux visibles sur les courbes. La production de miel est à percevoir comme un véritable indicateur de la biodiversité d’un territoire.
Une suite est déjà prévue afin de remettre les résultats aux agriculteurs de la zone et à l’équipe technique pour déterminer, au travers du plan d’action qui va suivre, les intérêts communs pour les apiculteurs et agriculteurs. De quoi réconcilier les deux professions.